En
1945, la guerre étant terminée brutalement, les stocks de magnétrons étaient
importants, en particulier aux Etats-Unis. (Les magnétrons sont les générateurs
d’impulsion produisant les ondes radars.) C’est à la suite des brûlures
cutanées des personnels utilisant les radars qu’une firme américaine songea à
recycler son stock de magnétrons. Certains chercheurs, tel le Dr Percy-Spencer,
permirent la fabrication des fours industriels puis ménagers.
Le
principe d’utilisation du micro ondes demeure encore mystérieux pour nombre
d’entre nous. Pourtant chacun sait qu’un corps chaud est un corps dont les
molécules sont en mouvement. Il suffit donc d’agiter des molécules pour
augmenter la température. C’est le magnétron qui s’en charge. Ce tube
électronique produit des ondes électromagnétiques : les micro ondes, qui
doivent leur nom à leur mini longueur d’onde (de 1 à 3 mm).
Normalement,
dans le four à micro ondes , plusieurs dispositifs empêchent leurs fuites : la
grille métallique, qui les renvoie vers l’intérieur du four, la porte en verre,
également tramée de métal qui leur barre le passage, les joints qui bordent
cette porte en assurant l’étanchéité, de cavités appelées « pièges à ondes »
d’où elles ne ressortent pas. Lorsque les fours fonctionnent, ces ondes agitent
très rapidement les molécules d’eau de l’aliment, provoquant leur réchauffement
: « les fours à micro ondes mettent en œuvre des ondes électromagnétiques de
fréquence très élevée : 2450 mégahertz (pour un four calibré à 2,45 Ghz) une
longueur d’ondes proche de celle des radars militaires, ce qui signifie qu’en
une seconde, les molécules d’eau contenues dans les aliments placés dans le
four changent 2,45 milliards de fois d’orientation, ce qui entraîne des
frottements intenses qui sont à l’origine de l’échauffement.
Or,
tous nos aliments contiennent de l’eau et une pomme cuit ainsi en moins de deux
minutes ! Par contre les corps qui ne contiennent pas d’eau (verre,
vitrocéramique, matière plastique…) ne chauffent pas : ce qui explique le
premier danger de ces fours : les brûlures des nourrissons. Le biberon ainsi
réchauffé paraît frais mais le lait qu’il contient atteint les 80°C !
LES EFFETS NEFASTES
DES FOURS A MICRO ONDES SUR NOTRE SANTE
1
– les fuites
Les
fours ne sont jamais totalement étanches. Le professeur Jean Paul Pellissier,
de l’université Claude Bernard à Lyon, surveille leurs fuites dans le
laboratoire d’études du micro ondes : « ces fuites sont particulièrement
dangereuses quand elles se produisent sur des appareils industriels, beaucoup
plus puissants que ceux utilisés dans les cuisines et devant lesquels des
ouvriers se tiennent huit heures par jour.
Par
exemple, cet engin, quarante fois plus puissant que le vôtre, sert à coller le
bois et son entrée reste toujours ouverte puisqu’un ouvrier y pousse sans cesse
des planches ».
Dans
ce type de travail, les fuites d’ondes pourraient présenter un réel danger de
brûlure. Mais en ce qui concerne la ménagère, le Pr Pellissier se veut
rassurant : « bien sûr, il existe à ce niveau des fuites minimes, mais elles
sont de l’ordre de 1 à 5 milliwatts par cm². »
Pourtant
le Pr Herbert Koning de l’Université de Munich, qui a testé des fours neufs,
juste sortis de l’usine, déclare que 15% d’entre eux présentent des fuites
supérieures aux normes tolérables ! Et ceci ne s’arrange pas au fil des
utilisations.
Roger
Santini, chercheur dans le laboratoire de physiologie pharmacodynamique de
l’INSA (Institut National des Sciences Appliquées) s’inquiète : « avec le
temps, les joints se dégradent, les pièges à ondes se bouchent et les usagers «
trinquent » à bien des niveaux ! ».
Par
exemple au niveau des yeux. On a de quoi s’inquiéter lorsque les enfants
collent leur visage à la porte pour regarder tourner les plats ! Les porteurs
de prothèses métalliques doivent également se méfier de leur échauffement
possible et il faut attirer l’attention sur les dommages que pourraient subir
les stimulateurs cardiaques en cas de fuites.
Pour
toutes ces raisons, Roger Santini souhaite que soit imposé aux fabricants un
service après vente veillant sur la sécurité des usagers.
En
attendant, il existe dans les grandes surfaces des petits détecteurs de fuites
(vendus à un prix raisonnable) qui présentent une fiabilité suffisante pour un
usager ménager.
Mais
les ondes des micro ondes ont d’autres effets spécifiques qui ont été décrits
dès 1956 sur des militaires exposés à des radars. Ces divers effets peuvent se
caractériser par :
Hyperthermie
: Gays et Jonhson
ont démontré en 1972 que l’énergie véhiculée par les hyperfréquences se
répartissaient de façon non uniforme : l’énergie absorbée peut donc provoquer
une stimulation thermique locale ou des effets macroscopiques sur les
différents organes selon le niveau d’exposition.
L’œil
: les lésions
oculaires provoquées par les micro ondes semblent être principalement d’origine
thermique. On ne peut cependant exclure les effets non thermiques mais ils ne
paraissent pas suffisants pour provoquer des lésions oculaires, encore qu’ils
puissent assurer un mécanisme d’interaction indispensable à la formation des
lésions. Les personnes porteuses de lentilles de contact risquent d’être
sujettes à des inflammations oculaires, les lentilles concentrant les ondes
dans les yeux.
Effets
neuro-endocriniens/système nerveux : plusieurs éléments de l’appareil neuro-endocrinien
présentent une sensibilité extrême à la température ambiante de sorte que les
effets provoqués par des micro ondes à faible densité d’énergie peuvent
s’expliquer par une sensibilité à de petites variations de température. Ces
effets sont : fatigue, asthénie, vertiges, instabilité d’humeur, confusion,
insomnie…
Système
sanguin et cellules immunocompétentes : Deichman (1964) Kotkouska et Waak (1975) ont constaté des
désordres nombreux : hyperleucocytose (augmentation du nombre des globules
blancs), baisse de concentration des érythrocytes (cellule sanguine
transportant l’oxygène des poumons vers les tissus), et de l’hémoglobine,
lymphocytose (augmentation de lymphocytes : les lymphocytes sont les cellules
du système immunitaire, responsables des réactions de défense de l’organisme
contre les substances qu’il considère comme étrangères), etc…La modification du
nombre des globules blancs ou rouges semble dépendre de la dose appliquée. Les
effets seraient imputables à la contrainte thermique imposée par l’irradiation.
Perturbation
du système hormonal/reproduction et développement : cela entraîne chez des femmes
exposées accidentellement à de fortes doses une irrégularité, un dérèglement du
cycle menstruel, voire la disparition des règles.
L’irradiation
peut affecter les mécanismes de la reproduction et du développement.
Expérimentalement nous trouvons des lésions au niveau des testicules et en particulier
une altération de la spermatogenèse. Il ne faut pas oublier non plus que ces
fréquences affectent le sang et les micro-organismes (chaîne moléculaire,
acides aminés…) et pénètrent les graisses sur près de 5 cm, le cerveau entre
0,5 et 1 cm, la moelle épinière étant affectée dans sa totalité. Il est bien
évident que les blessures ne se feront sentir qu’après un certain temps
d’exposition.
2
– les aliments dénaturés
Encore
plus grave que les fuites, ces appareils dénaturent les aliments. Le test des
cristallisations sensibles (pour en savoir plus) montre bien que le four à
micro ondes est le mode de cuisson qui, le plus, désorganise l’aliment et
altère son énergie vitale.
Une
étude faite outre manche démontre que les bactéries comme la listéria ou la
salmonelle ne sont pas détruites après chauffage.
Le
professeur Joyeux, de l’Université de Montpellier, décrit les perturbations
dans les structures : « les micro ondes appauvrissent les aliments en vitamines
hydrosolubles du groupe B et du groupe C qui sont des vitamines assez
instables. »
Mais
le plus inquiétant est révélé dans une étude publiée par le très sérieux
journal médical « The Lancet » et réalisée par des chercheurs autrichiens du
département de pédiatrie de l’université de Vienne (Autriche).
Des
échantillons de lait ont été chauffés au micro ondes puis analysés. Or
certaines protéines ont subi des altérations de leur structure : par exemple la
L-Proline est devenue la D-Proline, un produit neurotoxique. Les chercheurs
autrichiens (Lubec Wolf et Bartosch) notent également une nouvelle toxicité au
niveau des reins et du foie due aux acides aminés ainsi transformés.
Une
étude japonaise (1968) a montré que les acides gras subissent (d’autant plus
qu’ils sont insaturés) une peroxydation – oxydation des graisses par les
radicaux libres. Cette réaction est à l’origine de nombreuses maladies, en
particulier cardio-vasculaires. On parle de péroxydation dans le langage des
chimistes ou de rancissement selon le vocabulaire des ménagères – avec
formation de radicaux libres (vieillissement cellulaire, athérosclérose,
activation du processus de cancérisation.
3
– Rémanence des ondes
Enfin,
il faut savoir que les aliments rayonnent encore pendant 10 mn environ après
leur sortie du four.
Ingurgités
durant cette période, ils sont susceptibles d’entraîner des troubles digestifs.
Tout le monde connaît la proportion d’eau composant le corps humain, alors
imaginons les dégâts !Et quand on voit
les mamans chauffer les biberons des enfants dans leur micro ondes, on peut se
demander si les bébés ainsi « traités » ne souffriront pas d’un handicap quant
à leur santé future : en effet, cette agitation moléculaire interfère avec nos
propres cellules selon les modalités encore mal élucidées mais assurément
inquiétantes (il y aurait, notamment, production de radicaux libres dans les
cellules du consommateur, en plus de ceux formés dans l’aliment).
Ce
type d’inter action cellulaire est d’autant plus sensible chez un organisme en
croissance, donc chez l’enfant (synthèses intenses durant les premiers mois de
la vie : nous savons que les protéines du lait sont mises à mal par les micro
ondes, mais ce qui se passe chez le bébé dont le biberon est ainsi chauffé,
personne ne le sait) !
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