La découverte
des chercheurs français vient confirmer cette espérance puisque les cellules
nerveuses présentes au sein du système digestif offrent un avantage
considérable: pouvoir être étudiées à
partir de simples prélèvements (biopsies) effectués du vivant des malades. «En
pratique les chercheurs ont analysé des
biopsies du côlon effectuées “en routine” chez 39 personnes; 29 souffrant de la
maladie de Parkinson et 10 témoins, explique-t-on auprès de l’Inserm. Ils ont
réussi à quantifier et qualifier les neurones digestifs issus de ces biopsies.
Chez 21 des 29 patients parkinsoniens, ils ont mis en évidence des anomalies
des neurones digestifs (dépôts anormaux d’une protéine) identiques aux
anomalies présentes dans le système nerveux central.»
Un diagnostic
de la maladie de Parkinson avec une coloscopie
Plus important
encore d’un point de vue pratique, ils ont pu établir un parallèle entre les
lésions et les symptômes: l’importance des lésions apparaît étroitement corrélée à la sévérité
de la maladie de Parkinson. «L’avancement de la maladie pourrait ainsi être
déterminé à partir de l'analyse de biopsies du côlon effectuées à l’hôpital à
partir de simples coloscopies, explique Pascal Derkinderen. Si nos résultats se
confirment à grande échelle, il sera possible de faire un diagnostic de
sévérité de la maladie de Parkinson du vivant du patient et d’ajuster le
traitement et la prise en charge.»
Et plus généralement, et au-delà de la seule
maladie de Parkinson, ces résultats démontrent pour la première fois que le
système nerveux du tube digestif
peut représenter une «fenêtre
ouverte» sur le système nerveux central: le côlon, fidele miroir du cerveau en
quelque sorte. Il s’agit ici d’une nouvelle perception du vivant dans la mesure
où l’on tenait généralement pour acquis que le système nerveux central (siège
du contrôle d’un nombre considérables de nos activités) était dissocié des
systèmes autonomes à commencer par celui qui régule les fonctions digestives
(ou «système nerveux entérique») constitué de plus de 100 millions de neurones,
et dont on pensait qu’il ne faisait que gérer l’ensemble des fonctions motrices
et sécrétrices du tube digestif.
Cette découverte
de l’existence de passerelles entre ces deux systèmes nerveux vient s’ajouter à
la liste des récentes découvertes (grâce aux travaux sur les cellules souches
notamment) qui laissent penser que le corps humain et les éléments qui le
constituent sont hautement plus «plastiques» qu’on ne le pensait jusqu’à il y a
peu. L’«âme» passée de mode, on désigna le cœur comme centre du corps humain.
Puis ce centre migra bientôt vers le cerveau. On assiste aujourd’hui à une
remise en cause générale des hiérarchies et des situations tenues pour
définitivement figées. Une sorte de révolution copernicienne corporelle qui, a priori, est une bonne nouvelle pour la médecine du futur.
Un tube digestif
mal entretenu, peuplé de bactéries et de champignons opportunistes et
pathogènes (en particulier Candida albicans) et pollué par des aliments mal
digérés risque de se retrouver encombré par des matières fécales nauséabondes
et toxiques.
Ce phénomène est
facteur de déséquilibres et de troubles de gravité variable.
En particulier,
vous pouvez souffrir de constipation rebelles, de ballonnements, de diarrhées,
d'inflammations diverses, d’altération de la peau, d'instabilité d'humeur ou de
maladies plus graves, comme une colopathie fonctionnelle, une diarrhée
sanglante ou un cancer du côlon.
Lors d'une
autopsie, il n'est pas rare de constater que le côlon de la personne décédée
est fortement encombré par des excréments.
C'est
l'origine de l'adage :
« la mort
commence dans le côlon ».
Un intestin
malpropre, c'est le risque d'une immunité déficiente.
Vous souffrez alors d'une vulnérabilité plus
grande aux maladies infectieuses et inflammatoires touchant les sphères
digestives, respiratoires, urogénitales, etc.
De plus, un
côlon « malade » est aussi un facteur déclenchant de troubles émotionnels :
peu de gens, et
même de médecins, le savent, ce sont les cellules de l'intestin qui produisent
80 % de la sérotonine qui se trouve dans notre corps (la sérotonine est
l'hormone de la bonne humeur).
D'une certaine
façon, votre intestin est votre « deuxième cerveau ».Vous devez donc en prendre
le plus grand soin.
Entretenir
votre tube digestif
Vous trouverez
partout sur Internet des offres plus ou moins honnêtes pour des produits visant
à nettoyer votre tube digestif. Mais votre intestin n'est ni une cheminée qu'on
ramone, ni une tuyauterie qu'on débouche avec du « Déstop ».
C'est en fait, à la fois plus subtil, mais
aussi beaucoup plus simple. Normalement, vous ne devriez rien avoir à faire.
Dame Nature a
tout prévu : une armée de milliers de milliards de microorganismes qui peuplent
votre côlon
(La dernière
partie de l'intestin, juste avant le rectum) et qui, nuit et jour, le
protègent, le nettoient, et empêchent les bactéries et levures nuisibles de se
développer, en occupant la place Ces microbes sont en très grand nombre,
c’est-à-dire cent fois plus nombreux que les cellules de votre corps, soit 100
000 milliards (14 zéros !).Cette armée immense s'appelle la « flore intestinale
» ou le « microbiote ».
Le mot « flore »
peut surprendre pour un endroit pareil, mais c'est une référence au grand nombre
d'espèces de bactéries et de levures (au moins 200 espèces) qui cohabitent,
comme dans un jardin botanique.
Cet ensemble
nous est aussi personnel que nos empreintes digitales.
Il ne tient qu'à
vous d'entretenir ce jardin, de le réensemencer régulièrement, d'éliminer les
mauvaises herbes, de lui apporter de l'engrais... ou alors de le laisser à
l'abandon.
Dans ce second
cas, le joli parc à l'anglaise peut vite se transformer en affreux dépotoir
nauséabond, refuge d'espèces nuisibles qui déclenchent des maladies.
Les mauvaises odeurs ne sont pas normales
La principale
fonction de votre côlon est de fermenter les aliments incomplètement digérés
pour en extraire les derniers nutriments et les faire passer dans le sang.
Lorsque votre
côlon est sain et qu'il fonctionne bien, il ne laisse que des déchets
inutilisables qui sont évacués régulièrement, et ne dégagent pas de mauvaise
odeur.
Par contre, en
présence de bactéries et de levures nuisibles, le transit est perturbé, entraînant
constipation ou diarrhée et les résidus alimentaires deviennent malodorants.
De plus,
lorsqu’une mauvaise digestion s’installe, en plus d'être désagréable en soi,
elle empêche votre corps d'extraire les nutriments de votre nourriture de façon
optimale.
Si vous ne
faites rien, des déficits nutritionnels, voire des carences, peuvent
s'installer.
Cette flore
nuisible produit aussi du gaz carbonique, du méthane et de l'hydrogène en
abondance.
Tant et si bien que lorsque vous laissez la
situation s'installer, ces germes vont proliférer jusqu'à provoquer des poches
de gaz tout au long de votre côlon, jusqu’à ce que vous ayez l'impression qu’il
va exploser.
Les flatulences
et les ballonnements n'ont rien de drôles. Ils indiquent que votre nourriture
est mal digérée et que votre côlon a besoin d'aide.
Ce cercle
vicieux est déclenché par le manque de bonnes bactéries, favorables à la
digestion.
Et c'est là que
j'en reviens au cas de mon ami dont l'enfant est né par césarienne.
Votre flore
intestinale se détermine dès votre naissance.
La composition de votre flore intestinale
dépend avant tout de la façon dont se déroule votre naissance. Quand vous étiez dans le ventre de votre
mère, votre tube digestif était stérile.Il n'y avait dedans aucun microbe. Ce n'est qu'au moment de l’accouchement que
des bactéries et des levures s'y sont installées :
72 heures après
votre naissance, votre tube digestif contenait déjà 1000 milliards de bactéries
et levures ! Mais d’où proviennent ces bactéries et levures ? Très peu de gens
le savent, là encore, mais elles viennent, pour les enfants nés par voie
naturelle, de la flore vaginale de leur mère. Or, cette flore vaginale est très
dépendante de la flore intestinale et donc une femme qui aura un bonne flore
intestinale dans les dernières semaines de sa grossesse donnera en héritage à
son enfant les bonnes espèces microbiennes pour ensemencer son intestin.
Si, par contre l'intestin de la mère est
contaminé par des espèces opportunistes et pathogènes, son bébé en héritera
aussi, malheureusement. Ainsi constate-on que certaines prédispositions aux
maladies sont liées à une microflore particulière transmise par les mères à
leurs enfants au moment de la naissance. C’est en particulier le cas des
lignées familiales d’asthmatiques et d’eczémateux. Si, au cours des derniers
mois précédant l’accouchement, la mère régénère sa microflore (nous allons voir
comment), son enfant ne sera pas porteur d’une microflore induisant de l’eczéma
ou/et de l’asthme.
Cette simple
mesure permet donc de préserver le nouveau-né d’une déficience qui risque de
l’handicaper toute sa vie avec la perspective de la terminer dans les
souffrances d’une bronchite chronique, sous assistance respiratoire
particulièrement invalidante.
Mais ; un
autre cas très problématique est celui des enfants nés par césarienne.
Etant directement extraits du placenta
(stérile), le bébé né par césarienne n'a aucun contact avec la flore de sa
mère. Il reçoit alors la microflore de l'environnement, et donc de
l'environnement hospitalier, souvent riche en bactéries résistantes aux
antibiotiques, en particulier le tristement célèbre staphylocoque doré
(Staphylococcus aureus).
Cette flore
intestinale d'origine hospitalière peut avoir des conséquences douloureuses sur
tout le reste de l'existence, si elle n'est pas corrigée à temps.
Donc pour les
mamans qui sont forcées d’accoucher par césarienne, il est très important
qu’elles ensemencent le tube digestif de leur bébé, dès la naissance, avec de
bonnes bactéries.
Avant de vous
dire comment, permettez-moi de préciser que, même une bonne flore intestinale à
la naissance peut se déséquilibrer par la suite :
Comment
l'équilibre de votre microflore risque de se rompre
Après la
naissance, l’équilibre de la microflore intestinale est en continuelle
évolution. Il s’agit d’un équilibre dynamique qui peut être rompu par
différents facteurs endogènes et exogènes :
•facteurs endogènes ou causes intérieures à
votre corps :
il se peut que
vous ayez un déficit immunitaire, ou une maladie métabolique discrète, qui
entraîne une modification de votre flore intestinale.
En cas de
blessure ou d'opération chirurgicale, d'inflammation, de constipation chronique
ou de tumeurs dans l'intestin, votre microflore peut également être gravement
perturbée, ce qui empirera les symptômes de votre maladie, et retardera votre
convalescence ;
•facteurs exogènes ou les causes
extérieures à votre corps :
Alimentation
déséquilibrée, contamination par des métaux lourds, des pesticides utilisés en
agriculture et des additifs alimentaires antimicrobiens, infection par des
germes pathogènes, stress intense, traitement aux antibiotiques, vaccination,
peuvent contribuer à inhiber vos bonnes bactéries, ce qui laissera la place aux
germes opportunistes et pathogènes (responsables de maladies) de se multiplier.
Les conséquences sont de gravité variable :
des simples troubles de la digestion jusqu'à la rupture complète des barrières
de défense de l’organisme.
Dans ce cas,
vous risquez la prolifération de germes jusqu’à la septicémie (infection
généralisée) et donc, potentiellement, la mort.
Cela montre
qu’une flore intestinale équilibrée joue un rôle essentiel pour votre santé et
votre résistance aux maladies.
Tout doit être fait pour maintenir cette flore
dans un bon état microbiologique.
Entretenir et
améliorer sa flore intestinale
Parmi les
bactéries de votre flore intestinale, certaines ont un effet positif pour votre
santé, et pour la vie en général : c’est pourquoi les scientifiques les ont
baptisées « probiotiques » (favorables à
la vie).
Elles stimulent le système immunitaire,
réduisent les allergies, apaisent les inflammations de l'intestin. Elles
empêchent la production de toxines susceptibles de surcharger le foie,
améliorent le transit intestinal, réduisent les flatulences, préviennent les
troubles du transit (constipation ou diarrhée).
Pour mériter
le nom de probiotique, il faut que cet effet soit scientifiquement démontré.
D'autres espèces
sont opportunistes ou pathogènes : elles sont susceptibles de déclencher des
problèmes de santé de tous ordres, dont les allergies, les mycoses et même
certaines maladies.
Parmi les
mycoses, la candidose provoquée par Candida albicans est redoutable car la prolifération
de ce germe dans l’organisme provoque une altération de l’immunité qui ouvre la
poste à d’autres affections dont le cancer.
Votre défi est le suivant : favoriser, par
l'implantation de bonnes espèces et par des « engrais » adaptés, les bonnes
bactéries.
Empêcher les
espèces pathogènes (causes d’affections) de se développer.
Alors ; voici
les mesures que vous pouvez prendre et qui permettront de renforcer votre
système immunitaire, accroître votre vitalité et améliorer votre bien-être.
Réduire votre consommation
d'aliments concentrés
Les aliments
concentrés tels que la viande, les fromages, les graisses et les sucres simples
doivent être consommés avec modération car ils sont susceptibles de provoquer
une rupture de l’équilibre de la microflore.
Or, depuis les années 1950, la consommation
des aliments concentrés n’a pas cessé de croître avec le développement
incessant de ce que l’on appelle les maladies de civilisation : troubles
cardiovasculaires, digestifs, métaboliques, nerveux, ostéoarticulaires, etc.
Par exemple,
la forte consommation de sucres simples : saccharose, fructose, maltose,
lactose, glucose.
Tous les aliments sucrés ou qui se
transforment rapidement en sucre simples (y compris les jus de fruit),
favorisent la prolifération d’une flore fongique qui altère l’immunité, induit
le risque de diabète, d’obésité, d’accidents cardiovasculaires et de tous types
de cancers.
Cela peut
sembler exagéré mais les médecins n'ont plus de doute aujourd'hui à ce sujet :
La forte
consommation de sucre produit de l’hyperglycémie, puis de l’hyperinsulinémie
qui va provoquer la formation de la tumeur cancéreuse et accélérer la
croissance des cellules tumorales.
Les Français
consomment en moyenne 40 kg de sucre par an, soit environ 110 grammes par jour.
Ce chiffre est
dangereusement élevé. Il devrait être réduit au minimum des trois quarts,
c'est-à-dire descendre en dessous de 10 kg par an.
On peut en dire
autant de la viande, des graisses saturées et des produits laitiers.
Alors priorité
aux fruits, légumes et céréales complètes, baies, noix, poissons gras de haute
mer riches en précieux nutriments (collagène, minéraux, vitamines liposolubles
et acides gras omega-3 à longues chaînes).
Un peu de viande, de produits laitiers
(surtout au lait de chèvre et de brebis) et d’huiles végétales (préférence à
l’huile d’olive, de noix, de colza) et moins de graisse saturées, très peu de
sucreries.
Mangez plus de fibres, ce sont des
« prébiotiques »
L'alimentation moderne, trop riche en produits
concentrés (viande, fromage, graisses et sucreries), est pauvre en fibres.
Si les fibres
alimentaires ne sont pas des nutriments essentiels à notre organisme, elles
sont indispensables à l’entretien de notre flore intestinale qui s'en nourrit
et les transforme en acides organiques, qui protègent et régénèrent la muqueuse
intestinale.
Certaines fibres
alimentaires sont solubles parce que de bas poids moléculaire.
On les appelle
alors des « prébiotiques », parce qu'elles stimulent de façon ciblée la
croissance des bactéries « probiotiques » ou bonnes bactéries de l’écosystème
intestinal.
Puisque votre flore intestinale se nourrit de
fibres, il ne faut pas la laissez dépérir en la privant des fibres solubles.
C’est ce qui est
apporté par les fruits de saison bien mûrs, une grande variété de légumes
(priorité aux légumineuses et crucifères) et les céréales ancestrales pauvres
en gluten (riz, millet, sarrasin, épeautre).
Préférez des
légumes et des fruits bio, car ils ne contiennent pas de pesticides
(cancérigènes) et de conservateurs (antibactériens et antifongiques qui
altèrent votre flore intestinale).
De plus, il faut
éviter les associations de féculents et d’aliments acides (céréales et agrumes,
céréales ou légumineuses vinaigrées ou citronnées, tomate et pâtes ou riz), car
les acides neutralisent l’action des enzymes salivaires sur l’amidon des
féculents avec pour conséquence une production de toxines dans l’intestin.
bocaux_lacto_fermentation
Redécouvrez
les produits lactofermentés
Toutes les semi-conserves fermentées
contiennent des bactéries du groupe lactique (Lactococcus, Enterococcus,
Leuconostoc, Pediococcus, Streptococcus, Lactobacillus).
Intuitivement,
nos ancêtres avaient compris que les produits lactofermentés se conservaient
bien et que leur consommation favorisait leur santé.
Depuis le début du siècle dernier, des
microbiologistes ont mis progressivement en évidence que certaines bactéries
qui se développent spontanément dans les produits lactofermentés ont des
caractéristiques « probiotiques » c’est-à-dire bénéfiques à la santé.
La choucroute
est consommée depuis l'époque des Romains et le chou fermenté reste un plat
important dans la cuisine d'Europe centrale, de l'Alsace jusqu'à l'Ukraine.
Dans notre
alimentation occidentale, les olives, les cornichons, les betteraves rouges,
les navets, etc. peuvent être conservés par lactofermentation.
A noter cependant
que de plus en plus l'industrie agro-alimentaire conserve ces produits dans des
saumures ou dans du vinaigre ou les stérilise après la fermentation, ce qui
détruit les bactéries.
La bière actuelle, bien que fermentée, est le
plus souvent pasteurisée et contient très peu de bactéries et de levures.
Les laits
fermentés, en revanche, sont tous riches en bonnes bactéries douées de
caractères « probiotiques » de performances différentes selon l’espèce et le
biotype bactérien utilisés.
C’est le cas du yoghourt (fermenté par
Streptococcus thermophilus et Lactobacilus bulgaricus), du lait à l’acidophilus
(fermenté par Lactobacillus acidophilus), du lait au bifidus (fermenté par
Bifidobacterium bifidum, longum, breve ou lactis), du kéfir (fermenté par
plusieurs espèces de Lactococcus, Leuconostoc, Lactobacillus, Sacharomyces,
Kluyveromyces, etc.).
Tous ces laits fermentés présentent un intérêt
pour la santé, surtout lorsque la matière première est du lait de chèvre, de
brebis ou de jument.
En ce qui
concerne les yaourts classiques, ils présentent moins d’intérêt car de plus en
plus de personnes développent une intolérance au lait de vache, avec
manifestations inflammatoires (rhinite, sinusite, arthrite, arthrose, etc.).
Adaptez votre façon de manger
Veillez à
suffisamment mâcher et imprégner vos aliments de salive, notamment ceux riches
en amidon (céréales, fruits et légumes).
Une bonne mastication garantit que la première
phase de la digestion ait lieu dans la bouche sous l’effet de l’amylase de la
salive et évite une fermentation intestinale putride produisant des toxines.
Evitez d’abuser des aliments pouvant entraîner
chez certaines personnes des réactions d’intolérance immunitaire : lait de
vache et ses dérivés, céréales modernes riches en gluten et leurs dérivés.
Pas d'eau chlorée
La raison pour
laquelle du chlore est ajouté dans l'eau du robinet avant d'être distribuée est
précisément que cela permet de tuer les germes nuisibles qu'elle peut contenir.
C’est une excellente chose, et c'est depuis que ces mesures ont été prises que
la dysenterie ou le choléra ont disparu dans nos pays industrialisés.
Cependant, il faut bien comprendre que le
chlore a le même effet dans votre tube digestif : il a tendance à le
désinfecter, tuant indifféremment mauvais et bon microorganismes.
Evitez donc tout contact inutile avec des
substances bactéricides (qui tuent les bactéries) ou fongicides (qui tuent les
levures et champignons), y compris les produits pour désinfecter les mains et
la peau, car elles tuent indifféremment les bonnes et les mauvaises souches
microbiennes. Or, la peau et les organes sexuels sont aussi couverts d’une
microflore qui s’oppose aux germes nuisibles ; il convient donc de la
préserver.
Ces précautions
étant prises, votre microflore de protection va d'elle-même se rééquilibrer, à
condition que votre alimentation et votre mode de vie le permettent car ils
sont les moyens les plus puissants de retrouver une bonne santé.
Pour faciliter
le processus, vous pouvez toutefois aussi prendre certains compléments
alimentaires. Le problème est qu'ils sont très difficiles à obtenir.
La plupart des « probiotiques » vendus dans le
commerce ne marchent pas, ne serait-ce que parce qu'ils sont vendus en comprimés,
ce qui suppose de leur appliquer une forte pression qui fait monter la
température... et tue les bactéries vivantes !
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